Internet Explorer n'est plus pris en charge

Pour profiter au mieux de notre site Internet, nous vous invitons à utiliser un navigateur récent.

Quand on devient rouge comme un coq

Dans la vie, nous traversons tous des moments embarrassants qui, cependant, ne se passent souvent que dans la tête. Le rougissement en est la conséquence. Que peut-on faire contre ce phénomène?

Conseils contre le rougissement
  • Ne vous observez pas sans arrêt et ne vous donnez pas trop d’importance.
  • Qui est constamment sous tension finit par rougir à un moment ou à un autre. Essayez toujours de trouver une compensation apaisante pendant vos loisirs.
  • Otez-vous la pression en parlant avec détachement de votre rougissement avec d’autres («peine partagée est diminuée de moitié»).
  • Concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire et non sur une voix intérieure qui vous reproche par avance tout ce qui pourrait mal se passer.
  • Dans des cas exceptionnels, une femme peut se maquiller à titre préventif.
  • Les séances de thérapie comportementale pour lutter contre la honte créent sciemment des situations pénibles. Celles et ceux qui font de tels exercices ciblés gagnent en confiance en eux et se donnent des armes pour combattre de futurs rougissements.
  • Les personnes particulièrement sensibles souffrant de troubles anxieux ou de phobie sociale devraient envisager de se faire aider par des professionnels.

Les petits enfants ont de la chance. Ils ne rougissent jamais. La raison en est que nous ne pensons à l’effet que nous produisons sur les autres qu’à partir de l’âge de cinq ans environ. Et ce n’est qu’alors que nous commençons tout doucement à comprendre qu’un comportement inapproprié peut créer des situations embarrassantes. «Jeunes et adultes interprètent le rougissement comme un signe de honte et de confusion», explique le Dr Sandra Müller, psychologue à Pratteln (BL). Nous souhaitons tous, bien entendu, nous éviter de tels moments.

Surtout à la puberté

Pour beaucoup, le rougissement devient un véritable problème à la puberté, période où l’on est de toute façon particulièrement mal dans sa peau. «Les jeunes gens n’ont souvent pas encore consolidé leur personnalité et ont beaucoup à faire pour devenir adulte, comme par exemple choisir un métier, rechercher leur identité et trouver leur rôle dans la société», ajoute la psychologue. Elle recommande à celles et ceux qui sont concernés de parler si possible de leurs problèmes avec une personne de confiance.

Que peuvent bien penser les autres?...

Les personnes timides, notamment, souffrent plus que la moyenne du phénomène de rougissement. Cette situation devient encore plus désagréable lorsque viennent s’y ajouter bouffées de chaleur et transpiration. Malheureusement, chez beaucoup, même à l’âge adulte, cette tendance ne disparaît pas. Sur les forums, nombreux sont celles et ceux faisant état d’expériences traumatisantes lorsqu’ils doivent, par exemple, intervenir devant un public fourni. Les moindres stimuli («que vont donc bien pouvoir penser les autres si je rougis?») entraînent déjà une avalanche d’émotions.

Ne montrer aucune faiblesse

Les femmes ont ou avaient la partie plus facile. Autrefois, le rougissement était tout simplement considéré comme flatteur (pour les hommes) et attirant. Cependant, de nos jours, on attend également des femmes qu’elles maîtrisent leurs sentiments, qu’elles se montrent sûres d’elles et ne laissent apparaître aucune faiblesse.

Les psychologues rendent aussi bien les facteurs physiques que les facteurs mentaux responsables de ce sentiment désagréable. Dès la naissance, certains individus font preuve de réactions exacerbées à l’angoisse. Le moindre stress peut déjà accélérer les pulsations cardiaques et faire monter la température corporelle, et donc également le rouge au visage. La nature de la peau joue aussi certainement un rôle. Les personnes à la peau fine rougissent plus vite.

C’est aussi une question d’éducation

L’éducation ne doit pas être sous-estimée. Celles et ceux qui, angoissés pendant leur jeunesse, ont été élevés en étant surprotégés ou dévalorisés, sans pouvoir développer de la confiance en eux, ont plutôt tendance à rougir. Ils ou elles se remettent sans cesse en question et considèrent les erreurs comme une menace pour leur personne.

Que faire contre cela

Le conseil le plus précieux contre le rougissement: ne pas chercher à lutter contre, le remède serait pire que le mal. Qui se laisse obnubiler par ce problème ne peut plus s’en libérer.

Si nous prenons conscience du fait que la plupart des gens ne remarquent pas notre rougissement ou n’y font éventuellement que superficiellement attention car ils ont déjà bien trop à faire pour eux-mêmes, un grand pas aura déjà été fait vers la solution de notre problème.

La technique la plus simple pour revenir à «l’état normal» consiste à respirer lentement et profondément. Essayer surtout d’expirer le plus longtemps possible. Et préparez à l’avance quelques réponses bien senties, si possible humoristiques, si l’on vous parle de votre rougissement. Par exemple «D’autres sont noirs dès le matin, moi, je deviens parfois rouge». Tant pis si vous dites cela à un alcoolique. Il rougira alors certainement.

Ne manquez plus aucun sujet traité par iMpuls: abonnez-vous à notre newsletter.


Cela pourrait également vous intéresser:

Besoin d'un coaching santé individuel?

En savoir plus
mann-beim-trailrunning